Au cours de la dernière année, une lecture dans un grand quotidien québécois m’a fait particulièrement réfléchir concernant le rôle du père durant la grossesse, l’accouchement et une fois le bébé né. Le journaliste en question soulignait que certains pères se sentaient mal à l’aise de dévoiler aux gens de leur entourage qu’ils appréhendaient l’accouchement. Étant une accompagnante à la naissance au Québec auprès des futurs parents, j’ai toujours tenté d’optimiser le rôle des pères, si tel était leur besoin. Dans ma pratique professionnelle, j’ai été surprise de constater de quelle façon les pères s’impliquaient positivement quand ils étaient préparés et que certains pouvaient même voler de leurs propres ailes durant l’accouchement. Mais j’ai aussi remarqué que certains d’entre eux étaient plus mal à l’aise et nerveux qu’ils ne le pensaient et que la présence d’une accompagnante à la naissance allait les aider précieusement durant le fameux jour J. Voici des témoignages de parents accompagnés chez Mère et monde pour mieux connaître vos besoins concernant l’implication des pères durant la grossesse et l’accouchement.
1. Ouvrir la communication au sein du couple durant la grossesse
« Grâce à un exercice pratique du chapitre 1 de l’ouvrage « Nos cours prénataux à la maison », nous avons amorcé un dialogue concernant le rôle de chacun durant la grossesse, l’accouchement et l’éducation de notre futur enfant. Après discussion entre nous, j’ai réalisé que je me sentais mal à l’aise face à la peur de la douleur de l’accouchement de ma partenaire. Nous avons senti le besoin de suivre des cours prénataux et d’avoir recours aux services d’une accompagnante à la naissance pendant l’accouchement pour mieux nous rassurer. » – Vincent, papa d’un premier bébé
2. Suivre des cours de préparation à l’accouchement
Chez Mère et monde, des cours prénataux privés à domicile, dans de petits groupes à Montréal ou même en ligne sont disponibles pour répondre aux différents besoins des parents durant la grossesse, l’accouchement et une fois que leur bébé est né.
« Le fait d’avoir été préparés auprès d’une accompagnante formée à la méthode Bonapace dans un climat d’intimité au sein de notre maison en vue d’un l’accouchement à l’hôpital m’a permis d’exprimer mieux mes besoins et mes appréhensions. Le fait d’avoir appris des exercices de massage et des points d’acupression m’a permis de me sentir utile durant l’accouchement de ma femme. Je fus le premier étonné de voir à quel point je me suis senti plus à l’aise que je ne l’aurais cru grâce à cette préparation concernant la douleur de l’accouchement. » – Jonathan, papa d’un premier bébé
« J’ai apprécié échanger avec d’autres pères durant nos cours prénataux de groupe semi-privés chez Mère et monde. Je me suis aperçu que je n’étais pas le seul à avoir peur de perdre connaissance durant l’accouchement. Toutefois, ce ne fut pas le cas. Le fait d’avoir bien compris le déroulement du travail de l’accouchement, les interventions médicales comme la péridurale, mais surtout d’avoir appris et pratiqué des techniques de relaxation comme des massages et des positions sur le ballon pour accompagner ma partenaire m’a mis en confiance. » – Mathieu, papa d’un premier bébé
« Lors de la naissance de notre premier enfant, nous n’avions pas suivi de cours prénataux. Au moment de l’accouchement, je me suis senti maladroit face à la douleur de ma partenaire. Je me suis senti davantage désemparé lorsque cette dernière s’est retrouvée en salle d’opération pour une césarienne. Même si nous habitons une région éloignée au Québec, nous désirions mieux nous préparer à la naissance de notre deuxième enfant. Les rencontres virtuelles auprès de notre accompagnante à la naissance nous ont permis de mieux comprendre l’accouchement précédent, mais surtout de préparer un AVAC. Lors de ce deuxième accouchement, j’ai apprécié pouvoir téléphoner notre accompagnante à la naissance pour qu’elle me conseille dans le feu de l’action. Nous sommes très heureux d’avoir connu un accouchement très différent du premier ! » – Christian, papa d’un deuxième bébé
3. Faire appel au service d’une accompagnante à la naissance durant l’accouchement
« À mes yeux, il était essentiel de pouvoir faire confiance à une accompagnante à la naissance durant l’accouchement de ma femme, d’autant plus que cette dernière voulait tenter un accouchement naturel dans la mesure du possible. Après expérience, je m’aperçoit que la présence d’une professionnelle en périnatalité auprès de nous a fait toute la différence pour ce deuxième accouchement, surtout quand la tempête de contractions s’est levée, à la fin du travail. Sans la présence de notre accompagnante, je crois que j’aurais perdu pied ainsi que ma femme. » – Marc, papa d’un deuxième bébé
4. Lire des ouvrages pratiques sur la grossesse et l’accouchement
« Après avoir suivi des cours prénataux, j’avais pris soin de poser des « post-it » sur les pages les plus importantes de mes lectures durant la grossesse pour mieux me rappeler les points importants en vue de l’accouchement. Avant notre départ pour la maternité, je me suis particulièrement plongé dans les chapitres 3 et 5 de l’ouvrage « Nos cours prénataux à la maison ». J’avoue que les encarts de ce livre lesquels présentent des trucs pour mieux accompagner sa partenaire m’ont été particulièrement utiles. À la suite de nos cours prénataux, l’ouvrage m’a accompagné ; je l’ai même glissé dans notre valise d’accouchement ! » – Simon, papa d’un premier bébé
Et vous, comment vous-êtes vous senti comme père durant la grossesse et l’accouchement de votre partenaire ?
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