S’il y a une question qui nous est régulièrement posée chez Mère et monde depuis 20 ans, c’est bien celle-là ! Contrairement à la sage-femme, qui oeuvre essentiellement en maisons de naissance au Québec et qui est formée à l’UQTR, l’accompagnante à la naissance n’est pas autorisée à procéder à des actes obstétricaux comme le toucher vaginal du col utérin, l’auscultation du cœur du bébé ou la prise de tension artérielle de la mère. Elle ne peut pas poser un diagnostic médical.
En effet, l’accompagnante à la naissance soutient de futures mères déjà suivies par un médecin et dont l’accouchement se déroulera en général à l’hôpital. Elle n’assistera pas un couple de parents durant l’accouchement si la mère n’est alors pas suivie par un médecin ou une sage-femme de la RAMQ. C’est du moins la philosophie d’enseignement de notre Centre professionnel privé de formation, Mère et monde. Depuis plusieurs années, nous avons formé des milliers d’accompagnantes à la naissance en ce sens au Québec et en Europe francophone. Nos programmes de formation offrent un cursus total de cours magistraux, d’examens et de stages supervisés sur le terrain de 1 200 heures en relation d’aide et en périnatalité. Ils sont bien reconnus par les médecins et par les compagnies d’assurances.
Une professionnelle en périnatalité qui peut animer des cours prénataux
Le rôle de l’accompagnante à la naissance se situe strictement au niveau de l’information et de la relation d’aide. Au Québec, durant la grossesse, elle peut animer des cours prénataux au domicile des parents ou dans de petits groupes de manière à personnaliser l’information en fonction de leurs besoins. Pendant un accouchement, elle peut amener la mère à se détendre, la conseiller dans les positions favorisant la descente de son bébé dans son bassin et la soutenir dans le cadre d’un accouchement naturel ou avec une péridurale, en complément du suivi effectué par des infirmières et un médecin de garde (ou une sage-femme en maison de naissance). Elle soutient aussi le partenaire, en lui donnant des trucs pour optimiser sa participation, si tel est son désir, en respectant ses limites. Une fois le bébé né, elle peut informer les parents concernant l’allaitement ou le sommeil, entre autres, ou leur proposer de l’aide à domicile. En tout temps, au besoin, durant la grossesse, l’accouchement ou la période postnatale, elle réfère les parents vers leur CISS ou leur médecin.
Pour en savoir plus sur le rôle de l’accompagnante à la naissance.
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